Vous êtes un Français établi à l’étranger et souhaitez faire un investissement locatif pour vous constituer un patrimoine ou diversifier vos revenus ? Bonne idée ! Malgré la crise du marché français au cours des derniers mois, ce secteur demeure l’un des plus dynamiques et offre toujours une bonne rentabilité aux investisseurs. Cependant, pour investir en tant qu’expatrié, vous devez tenir compte des considérations fiscales liées à votre placement. Voici les principales choses à savoir à ce sujet.

Les différents régimes fiscaux applicables aux investissements locatifs

En France, les revenus locatifs sont imposés en fonction du type de location. Pour une location vide par exemple, le propriétaire a le choix entre deux régimes fiscaux : le régime micro-foncier et le régime réel. Comme on peut le voir avec Myexpat.fr par exemple, il est possible de passer par des experts en immobilier afin de faire le choix adapté à votre situation d’expatrié. Si vous optez pour la première imposition, il vous suffit de déclarer les loyers perçus. L’administration fiscale appliquera un abattement de 30 %. Autrement dit, seuls 70 % de vos revenus locatifs seront imposés. Pour calculer le montant de votre impôt dans le cadre du régime réel, vous pouvez soustraire des loyers toutes les charges déductibles que vous payez déjà, à savoir :

  • les frais bancaires,
  • les travaux de réparation,
  • les intérêts du crédit immobilier, etc.

Pour une location meublée, le bailleur est imposé selon les règles de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Si vous décidez d’avoir le statut LMP (Loueur Meublé Professionnel), vous devez faire un choix entre le régime micro-foncier et le régime réel. En revanche, si vous êtes un loueur meublé non professionnel (LMNP), deux possibilités s’offrent à vous : le régime réel et le régime micro-BIC. Dans le dernier cas, vous profiterez d’un abattement de 50 % sur les loyers perçus.

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Les implications fiscales en France et dans le pays de résidence

Un expatrié français qui conserve son domicile fiscal en France est imposé sur tous ses revenus immobiliers, qu’ils aient été collectés en France ou dans son pays de résidence. Par contre, si son domicile fiscal est établi hors de France, il sera uniquement imposé sur les revenus fonciers français. La plupart des conventions fiscales établies entre l’Hexagone et plusieurs pays stipulent que le paiement des impôts sur le revenu foncier se fait sur le territoire dans lequel se trouve le bien concerné. De fait, même si vous êtes un non-résident français, vous devrez vous acquitter des mêmes taxes qu’un propriétaire immobilier français.

Optimisation de votre fiscalité : conseils et stratégie pour les expatriés

En tant que bailleur, minimiser vos obligations fiscales vous permettra de profiter d’un meilleur rendement immobilier. Pour optimiser votre fiscalité, cherchez à tirer parti de tous les crédits disponibles pour les investissements immobiliers, ainsi que toutes les déductions possibles. Pensez également à faire vos déclarations en ligne. Cette action n’a pas pour but de réduire le montant de vos impôts, mais d’accélérer le processus. De cette manière, vous pourrez prétendre à un remboursement accéléré des diverses déductions ou exonérations. Enfin, tenez un registre détaillé de toutes les dépenses liées à votre investissement. Ainsi, vous pourrez mieux préparer votre déclaration fiscale et optimiser vos déductions.