L’habitat participatif commence à attirer de plus en plus de français. Il convient parfaitement aux personnes qui aiment se mélanger et souhaitent vivre en communauté.

Ce projet immobilier est réalisé par un groupe de personnes. Il met en avant les valeurs humaines telles que la mixité sociale, l’entraide ainsi que le partage. L’habitat coopératif comporte des avantages considérables. Toutefois, il présente quelques inconvénients.

Définition de l’habitat participatif

L’habitat participatif peut être appelé habitat communautaire ou encore habitat coopératif. Il s’agit d’un concept immobilier qui est lancé par des personnes souhaitant construire des habitats ainsi que des espaces de vie commune sur un terrain. Son principe est de construire en commun afin de vivre ensemble.

Des espaces privatifs

Un habitat communautaire est géré par ses habitants. Ne vivant pas en colocation, ces derniers disposent de leurs espaces privatifs. Chacun s’occupe de l’amélioration de son propre logement et participe aux entretiens des parties communes afin d’assurer le bien-être de tous.

Une démarche citoyenne

Selon la loi ALUR, un habitat groupé est considéré comme une démarche citoyenne permettant aux personnes physiques de concevoir ensemble des logements. Elles peuvent s’associer avec des personnes morales afin de participer à la définition des espaces réservés à un usage en commun.

Un projet écologique

L’habitat coopératif convient aux familles et aux personnes qui souhaitent minimiser leurs empreintes écologiques. Il permet aux habitants de vivre autrement et de mettre en valeur le développement durable.

Le cadre juridique qui régit l’habitat participatif

La Loi ALUR régit le statut juridique de tous les habitats juridiques qui se trouvent sur le territoire français.

Les personnes qui participent à ce projet sont considérées comme des associés. Elles possèdent des parts sociales. Pour monter ce projet collaboratif, elles peuvent choisir entre deux types de sociétés spécifiques :

  • la société d’autopromotion et d’attribution ;
  • la coopérative d’habitants.

Dans certains cas, les participants peuvent s’associer à un bailleur social. Ils participent activement à toutes les décisions concernant la construction et la gestion de l’immobilier.

La loi ALUR stipule que la responsabilité des associés (personnes physiques ou personnes morales) se limite à leurs apports dans le capital.

Habitat participatif, quels sont les espaces communs ?

Dans un habitat coopératif, les cohabitants sont tous des propriétaires. Ils ont leur propre lieu de vie comme la maison, les sanitaires, les salles d’eau, la cuisine, etc. Ils partagent également des espaces communs comme :

  • une terrasse commune ;
  • une salle réfectoire pour les réunions, les fêtes et les échanges ;
  • une buanderie commune ;
  • un jardin potager ;
  • des pièces pour accueillir les invités ;
  • des espaces de jeux pour les enfants ;
  • une voiture à partager ;
  • un garage ou atelier de bricolage.

Dès le début du projet, les échanges et les réunions doivent se multiplier afin de bien gérer les services et les espaces partagés.

Quels sont les avantages de l’habitat participatif ?

Présentant de nombreux atouts, les habitats communautaires font de plus en plus d’adeptes. Comparée à un projet immobilier classique, la création d’un habitat participatif s’avère économique.

Les propriétaires peuvent investir dans une grande propriété. Ils choisissent ensemble les matériaux à utiliser et participent aux travaux de construction.

Une empreinte écologique plus faible

Ce programme immobilier permet de bénéficier d’un logement écologique et moins énergivore. Les habitants assurent une bonne gestion de la consommation énergétique, des déchets et de l’eau.

Créer des relations humaines

La cohabitation est un bon moyen de consolider la bonne relation entre futurs voisins. Les espaces communs permettent de partager de bons moments ensemble. Les habitants peuvent partager un moment convivial tel que prendre des repas ensemble, pratiquer des activités ludiques, organiser des fêtes, etc.

La dimension sociale reste au centre de ce genre de construction. Ce dernier aide les personnes âgées à sortir de l’isolement. Il permet aussi de créer une solidarité.

Réaliser des économies

En vivant ensemble, ils peuvent s’entraider et partager certaines dépenses afin de réaliser des économies.

Un beau projet de vie

Les futurs habitants réalisent l’établissement du plan, la faisabilité, ainsi que les études nécessaires à la conception de leur habitat. Ils bénéficient des logements qui conviennent à leurs besoins et à leurs attentes.

Quelles sont les contraintes liées à l’habitat participatif ?

Une construction longue

La construction d’un habitat collectif peut durer jusqu’à 15 ans. Ainsi, les participants doivent s’armer de patience.

Un mode de vie à part

Cette forme d’habitat ne convient pas aux personnes qui aiment vivre en totale indépendance. Les habitants doivent faire preuve de tolérance et d’ouverture sociale.

La répartition des tâches

Cela est important lors des réunions qui concernent l’aménagement ou l’entretien du bien. Il faut également consacrer plus de temps pour partager des extérieurs.

L’entente avec les cohabitants

Il est important de bien communiquer avec ses voisins afin d’instaurer une bonne ambiance et limiter les conflits. La gestion de cet habitat s’effectue de manière collective, ce qui est délicat dans une situation conflictuelle.

Pour vivre correctement dans un habitat coopératif, il est essentiel de posséder un esprit de groupe. Les porteurs de projet doivent définir ensemble les règles à suivre pour mener à bien la vie sociale.