Entre l’excavation du sol autour des murs du sous-sol afin d’installer une isolation périphérique, le remplacement du système de chauffage et l’installation d’un système photovoltaïque et/ou solaire thermique sur le toit, il existe d’innombrables éléments et travaux qui relèvent du terme général de rénovation énergétique.
Comment réussir ses travaux de rénovation énergétique ?
Fondamentalement, ils sont tous logiques en termes d’énergie. Mais pour obtenir un résultat vraiment optimal, il est impératif de suivre quelques règles ; la plupart d’entre elles ne sont mentionnées dans aucun code et reposent uniquement sur une exécution techniquement “propre” ou sur le bon sens ainsi que sur des calculs raisonnables. Dans l’article suivant, nous présentons cinq règles importantes.
N’effectuez pas de rénovation énergétique sans conseils appropriés
Pour chaque maison qui existe depuis plus de dix ans, on peut supposer qu’il y a un écart entre son état énergétique actuel, d’une part, et les possibilités techniques ou la rentabilité énergétique d’aujourd’hui, d’autre part. Cet écart augmente naturellement avec l’âge du bâtiment.
Toutefois, les propriétaires doivent toujours consulter des experts et, si nécessaire, demander conseil et ne pas décider seuls. Chaque maison, même si elle a été construite en série, est unique en raison de son emplacement et du traitement reçu par les occupants, elle doit donc être évaluée individuellement.
En tant que propriétaire, on n’a généralement pas les connaissances nécessaires pour déterminer quelles mesures spécifiques sont les plus utiles ; il y a simplement trop de matériaux, de mesures individuelles, etc. pour qu’un non-spécialiste puisse prendre les bonnes décisions.
Par conséquent, une règle importante est de toujours consulter un conseiller en énergie certifié. Ils sont les seuls à pouvoir proposer la solution la plus efficace, grâce à leur expérience, à faire des suggestions d’action appropriées et, bien sûr, à veiller au respect des lois et des règlements.
Utiliser pleinement toutes les possibilités financières
Toutes les mesures de rénovation énergétique ont en commun qu’elles peuvent réduire les coûts du logement à long terme en réduisant la consommation d’énergie dans le futur. Mais avant ce potentiel d’économie financière, il y a toujours les coûts d’investissement parfois élevés de la rénovation.
Le cadre financier d’une isolation complexe de la toiture, par exemple, peut parfois coûter entre 20 000 et 30 000 euros.
Du moins lorsque l’ancienne toiture est tellement détériorée que les tuiles doivent être remplacées en même temps. Toutefois, le secteur privé et l’État ont pris suffisamment de mesures pour amortir les coûts.
D’abord passif, puis actif pour la rénovation énergétique
Exemple : Maison individuelle, construite en 2015 : serait-il utile de remplacer le chauffage central par un système de chauffage moderne et plus efficace, même si la chaudière n’a pas encore 15 ans ?
À ce stade, il faut tenir compte du fait que cette vieille chaudière fonctionne avec les valeurs d’isolation réelles de la maison. Que se passe-t-il donc si l’on ajoute bientôt une isolation de la toiture et de la façade, y compris de nouvelles fenêtres et portes ?
Dans ce cas, vous supposeriez que le nouveau système de chauffage serait surdimensionné en termes de puissance ; vous finiriez donc probablement par payer trop cher pour un nouveau système qui n’était pas nécessaire.
Si l’on considère toutes les mesures de rénovation énergétique, on peut les diviser en deux groupes :
- Mesures actives : l’idée est qu’une installation en soi nécessite moins d’énergie, comme un chauffage plus efficace, des lampes LED moins chères, etc.
- Action passive : ainsi, la consommation inévitable de mesures actives est encore réduite par des éléments découplés. Par exemple, des fenêtres modernes, une isolation judicieuse, etc.
Le problème, c’est que toute mesure active est aussi bonne que la mesure passive qui la sous-tend. Par conséquent, une bonne rénovation énergétique veille toujours à ce que les mesures passives soient mises en œuvre en premier lieu. Par exemple, la méthode classique consiste à isoler le bâtiment avant d’installer un nouveau système de chauffage.
C’est la seule façon de garantir que les mesures actives puissent réellement fonctionner et apporter le facteur d’économie d’énergie que nous recherchons.
Ne faites jamais d’économies sur les matériaux et les pièces dans le cadre de la rénovation énergétique
Toute rénovation de maison coûte de l’argent, parfois beaucoup d’argent. C’est pourquoi de nombreuses personnes évitent les rénovations énergétiques complètes. Surtout s’il y a d’autres travaux et dépenses dans un bâtiment ancien, comme l’achat de la maison, de nouveaux meubles, etc.
De ce point de vue, il est compréhensible que de nombreuses personnes, lorsqu’elles doivent rénover, économisent sur les matériaux et les parties énergétiques, principalement en fonction du degré de nécessité. Par exemple, il est courant de remplacer d’abord les fenêtres, puis peut-être le système de chauffage, et enfin le système de chauffage.
Mais à moyen terme, ces économies ne donneront pas de bons résultats. Car la rénovation énergétique progressive présente l’inconvénient d’ignorer le fait qu’un bâtiment et les mesures énergétiques constituent un système global.
Par exemple, si vous faites l’erreur d’installer d’abord des fenêtres très isolées dans un mur qui ne l’est pas, selon le bâtiment et le climat de la région, cela peut rapidement conduire à une sortie d’humidité du mur et donc à d’éventuels problèmes de moisissure dans le revêtement.
La règle ici est que, dans la mesure du possible, toutes les mesures de rénovation énergétique doivent être réalisées ensemble. C’est la solution la plus efficace, plutôt que de travailler petit à petit, car un problème est résolu, mais un autre apparaît.
Soyez ouvert aux nouveautés dans les modèles de chauffage
Dans de nombreux foyers, en particulier les maisons individuelles, les chaudières du chauffage central au gaz naturel fonctionnent dans le sous-sol de l’ancienne maison. Pour de nombreux propriétaires, il est logique de réutiliser cette source d’énergie pour un nouveau système de chauffage.
De même que pour la façade, l’aspect classique doit rester intact, de sorte que seules des rénovations du mur intérieur ou peut-être de l’isolation du noyau sont envisagées. De telles pensées et procédures se retrouvent en abondance chez les propriétaires.
Non pas que ces mesures soient mauvaises, mais elles ne sont pas optimales pour tous les logements. C’est aussi un argument supplémentaire pour faire appel à un conseiller en énergie certifié, car un propriétaire qui s’en tient trop aux principes traditionnels et qui ne se soucie de ne rien changer à l’état actuel de la maison si ce n’est pas esthétiquement visible, sans se préoccuper d’une rénovation énergétique dans son ensemble, ne réalisera pas d’économies efficaces.